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samedi 21 avril 2012

Des Colonels aux Banksters

Il y a 45 ans la Grèce se réveillait sous la botte d'une des juntes les plus bêtes du monde. Manolis Glézos, qui avait arraché en 41 le drapeau nazi de l'Acropole, Théodorakis et tant d'autres, reprenaient le chemin des camps de oncentration, ou des chambres de torture.

Aujourd'hui, la Grèce vit une nouvelle dictature, celle des banksters et de leurs larbins, les Merkozy, Lagarde, Barroso et autres Draghi.

Aujourd'hui c'est la Grèce entière, le peuple grec, qui sont devenus un camp de concentration et un champ d'esxpérimentation de la torture néolibérale.

Et Glézos, comme Théodorakis, sont toujours à la pointe du combat.

Plus encore qu'une autre jour, aujourd'hui nous sommes tous Grecs.

Place aux peuples !

Aux urnes ! Place aux peuples !

Reprenons le pourvoir sur les banksters et leurs larbins qui saignent le peuple grec en attendant de nous saigner.

Je voterai Hollande au second tour s'il arrive en tête de la gauche, mais je voterai Mélenchon au premier.

Quel que soit le résultat, le Front de gauche a profondément bouleversé la donne politique telle qu'elle existait depuis l'irruption du FN dans le jeu.

Un espoir collectif s'est de nouveau, enfin, levé dans ce pays ; il ne retombera plus. Le même s'est levé en Andalousie lors des dernières élections provinciales, le même se lèvera en Grèce le 6 mai prochain et peut-être même en Allemagne l'an prochain.

"La flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas."

Il faut reconquérir sur les talibans néolibéraux qui nous gouvernent tout ce que l'Etat, expression de la souveraineté populaire, leur ont abandonné depuis 30 ans - sous prétexte d'Europe - conservateurs et sociaux-démocrates.

Aujourd'hui, en France, le préalable à toute politique est la tannée qu'il faut administrer à Caligula ; mais au premier tour, en plaçant Mélenchon le plus haut possible, on peut dire à Hollande qu'il n'aura pas mandat pour mener la politique de Papandréou.