Désopilant article du Monde suggérant que le sommet des nains et l'accord mort-né qui en est résulté serait le début de la fin de la crise.

Refuser de voir que l'euro est déjà mort et que l'acharnement thérapeutique n'y peut rien, que la prétendue discipline de la mère fouettard d'outre-Rhin est la panacée alors qu'elle ne ferait qu'achever le malade si on venait a lui administrer ce poison relèvent de la Propagande avec un grand P.

Ou de l'aveuglement : la nomenklatura est à ce point incapable de penser la situation, parce que la situation échappe et défie l'idéologie qui l'a façonnée, qu'il ne lui reste plus que la pensée magique...

En fait, les libéraux européistes en sont aujourd'hui à peu près là où les soviétiques en étaient au lendemain de Tchernobyl.