Il n'y avait sans doute pas 368 000 Français convaincus en 1940 de la nécessité de résister, et quatre ans plus tard, ils faisaient les nationalisations et la Sécurité sociale. Pour le reste, Aullande ou Hobry, Papandréou ou Zapaterra, bonnet blanc ou blanc bonnet, il va falloir me convaincre de la nécessité de retourner voter dimanche !

Et pendant ce temps-là notre Caligula à talonnettes était dans la capitale du IVe Reich. Il n'en a pas marre le Sarko de se prendre des baffes et des humiliations à répétition de la Merkel ??? Vous me direz que se mettre d'accord sur le fait qu'il faut trouver une solution aux problèmes, c'est un sacré pas en avant qui méritait d'aller se pavaner à Berlin et que des conversations entre diplomates n'étaient sans doute pas suffisantes pour parvenir à un aussi éclatant résultat !

Quant à Droopy, il était à Bruxelles : privatisation des profits et nationalisation des pertes... allez on continue avec Dexia !

Quant on vous dit que Montebourg est un effroyable gauchiste de vouloir séparer banques de dépôt et banques d'affaires et de vouloir toutes les mettre sous tutelle de l'Etat ! Il est fou ce type ! le système marche tellement bien !!!

Ah si encore une petite chose, puisque j'en suis à la Roumanie des années 1980 dans mon bouquin d'histoire à boucler impérativement le mois prochain : un seul homme, depuis le début de l'histoire de l'humanité, a appliqué avec SUCCES, dans un contexte récessif, les recettes (en moins coupablement molles cependant !) du genre de celles que l'Europe et le FMI veulent faire avaler aux Grecs, avant tous les autres, et avec la complicité de tous les Hobry et Aullande. Il s'appelait Nicolae Ceaucescu, dit le Conducator, le Danube de la pensée, l'Etoile polaire, le Génie des Carpates... En huit ans il a REUSSI à ramener la dette roumaine à zéro... mais ça s'est mal fini, pour lui et sa tendre épouse en tout cas.