Un champ de ruines à reconstruire.

Le traité de Maastricht, nous le voyons chaque jour davantage, a pris les peuples dans un étau mortel. Le grec n'est que le premier d'une longue liste, à subir la torture - sans issue, sans autre perspective que toujours plus de torture, puisque la seule solution à la situation actuelle c'est la dévaluation et l'inflation (la politique d'Obama) interdits par les traités européens, par la Führerin du nouveau Reich et par les gnomes de Francfort, dont le chef vient de dire qu'il fallait aller encore plus loin. Toujours plus loin.

On ne change pas une équipe qui perd, et l'échec d'une politique ne doit conduire qu'à l'aggraver et l'aggraver encore.

Le peuple grec est le premier mais, n'en doutons pas, notre tour viendra.

La ratification du traité de Lisbonne, par un coup d'Etat parlementaire puisque ce même traité avait été rejeté par le peuple, a montré combien, tous partis confondus, l'oligarchie se moquait des peuples.

Les élections portugaises d'aujourd'hui ne sont qu'une sinistre farce, après les élections grecques et avant les françaises. Car si nos socialos ne comprennent pas très vite, qu'il ne peut plus s'agir d'aménager les marges mais qu'il s'agit de rompre avec trente ans de libéralisme monétariste, s'ils n'exigent pas la suppression de l'absurde pacte de stabilité et du criminel super pacte pour l'euro, la reconstruction de l'imbécile euro actuel sur d'autres bases ou sa disparition, ils ont déjà perdu même s'ils gagnent la présidentielle.