Qu'on appelle ainsi, comme chacun sait (j'ai fait mon intéressant samedi soir dans le car des Ôteurs, au retour du buffet dînatoire) parce que saint Etienne, premier martyr chrétien de la communauté juive de Jérusalem, lapidé par les siens, fut pour cela considéré par les sectateurs du Nazaréen comme ayant reçu, en premier, la couronne du martyre : la couronne, stéphanos en grec, si bien que les Stéphane sont des Etienne, et réciproquement, tandis que les habitants de Saint-Etienne sont des Stéphanois.

Voilà pour la pédanterie du jour.

Pour le reste, merci à tous ceux qui ont fait le succès de cette Fête du livre de trois jours, les collectivités locales qui depuis un quart de siècle soutiennent ce type de manifestation qui, nous le voyons bien, nous autres Ôteurs qui n'avons pas, collé sur le front, le label "vu à la télé", influent localement sur les habitudes de lecture, la curiosité des lecteurs, la familiarité avec le livre, l'équipe de Christian Giraud qui organise tout cela de main de maître, les bénévoles qui donnent de leur temps et les libraires du "Forum Espace Culture" qui m'ont si gentiment accueilli.

Merci surtout aux lecteurs de mes précédents livres qui sont venus m'en parler : c'est ce qu'il y a de plus précieux, pour nous, Ôteurs, de savoir comment on nous lit ! Merci enfin à ceux, plus nombreux que dans aucun des salons que j'aie "faits" jusqu'ici, d'avoir pris le risque de me découvrir.

Et à la prochaine Fête du livre... stéphanoise.