L'Or d'Alexandre poursuit sa route et les premières indications sur la réception de ce livre montrent que de nombreux libraires se sont souvenus du succès de La Quatrième Révélation, que mes lecteurs me suivent et me sont fidèles, que leur cercle s'agrandit. Merci à tous !

Quant aux médias, une fois de plus la bonne nouvelle vient de Belgique. Après un premier passage à "Culture club" à l'invitation de Corinne Boulangier et la page dans le Metro belge (les liens pour écouter l'émission et lire l'article sont dans la page Presse), "La Première" chaîne de radio de la RTBF, m'accueille de nouveau sur ses ondes, les lundi (14/4) et mardi (15/4) prochains, de 16h00 à 17h00. C'est Laurent Dehossay, cette fois, qui me reçoit, comme il l'avait fait dans son "Tête à tête" pour ma Quatrième Révélation, pour deux heures d'entretien consacrées à L'Or d'Alexandre et à mon parcours d'écrivain.

Vive la Belgique ! où les journalistes lisent les livres, et où ils en traitent s'ils les ont aimés, sans se soucier si vous êtes fils de, si vous appartenez à telle ou telle Nomenklatura, si votre éditeur est de ceux dont on peut attendre des retours d'ascenseur.

Laurent Dehossay a donc lu L'Or d'Alexandre, et m'a interrogé sur sa genèse. Toujours pertinent, comme dans notre première rencontre radiophonique. Parce qu'il a compris que ce livre n'était pas la prolongation du précédent que par la forme de thriller, qu'il l'était parce que si La Quatrième Révélation est né de ma révolte contre le silence médiatique qui tue une seconde fois les victimes de l'homophobie, cette tare chrétienne qui justifie, aujourd'hui encore, les pires barbaries des pires brutes, L'Or d'Alexandre, lui, vient du besoin de me colleter avec une autre discrimination. Celle qui naît du regard ou des paroles, de l'indifférence ou du refus de voir. Parce que c'est en faisant la connaissance d'un lecteur handicapé, parce que c'est lorsque Michel Robert est devenu un ami que m'est devenu indispensable d'écrire sur ce qu'il vivait. Sans pathos ni apitoiement, d'une façon... tonique, moi, le valide, humoristique, vraie - grâce à Michel et à la manière dont il a répondu à toutes mes questions, à ses réponses qui m'ont permis de bâtir mon Philippe. Philippe qui n'a rien à voir avec lui et qui, pourtant, lui doit tout.

Lorsque j'ai envoyé mon manuscrit à Michel, avant de l'envoyer à mon éditeur, j'ai connu quelques jours de profonde angoisse. Et s'il me disait que j'avais mis à côté de la plaque ? Jamais, bien sûr, je n'aurais publié ce livre. Deux ans de demi de ma vie et de travail... C'est aussi la raison pour laquelle l'article de Yanous est pour moi si important. Que j'en suis si... fier ?

Laurent Dehossay m'a aussi fait parler de ma vie, de ce qui m'a fait ce que je suis, arriver là où j'en suis. Je n'ai pas trop l'habitude de regarder mon passé, de m'auto-scruter. Mais en six mois, après que Régine (l'infatigable bâtisseuse de ce site) m'a invité à écrire là-dessus et à replonger dans mes photos d'enfance afin d'illustrer la partie biographique de ce site, Laurent m'en a fait parler. C'est encore différent. Je n'ai jamais été psychanalysé, mais il doit y avoir un rapport. Ce fut parfois troublant. J'espère surtout que ce sera intéressant pour les auditeurs.

Merci à Laurent Dehossay en tout cas.

Après sa diffusion en hertzien (lundi et mardi), les deux émissions seront en principe écoutables sur votre ordi (pendant une semaine, je crois) à l'adresse suivante : en cliquant dans la liste sur le titre de l'émission : "Tout le monde a une histoire".

Ensuite, mes deux prochaines étapes seront alsaciennes :

- le vendredi 25 avril à 17h30

- puis les samedi 26 et dimanche 27