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17 messages - Moyenne des notes : 9.1/10

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24/10/2008 14:15 - lille

7

virginie (195.83.93.---) - Note : 10/10
Comment commencer ? Olivier me semble bien familier alors que je ne vous connais pas et pourtant après seulement la lecture de 'La quatrième révélation' j'ai l'impression de vous suivre depuis longtemps. Et pour la même raison, Cher Olivier me parait tellement distant...

J'ai dévoré ce livre en un temps record (pour moi, du moins) et je suis passée par toute une palette d'émotion qui vont du rire aux larmes. Malgré les 4 jours qui se sont écoulés depuis que je suis arrivée au mot 'FIN' je reste plongée dans l'histoire, non seulement, de Nicolas et Julien mais aussi dans celle de Paul et de son amant (dont j'ai honteusement oublié le nom, pardon)
J'ai été complètement retournée par la mort de Julien. Je ne sais comment l'exprimer mais ce passage m'a vraiment touchée, émue, écœurée aussi... J'ai poussé un grand cri de 'c'est pas justeuh!' (qui est d'ailleurs revenu fréquemment par la suite. m'en suis pas remise). J'admire Nicolas qui, lui, a réussi à dépasser sa peine.

Je ne vais pas m'étendre plus mais je tenais à vous dire (et c'est bien la première fois que je m'adresse à l'auteur d'un livre que j'ai lu) à quel point j'avais aimé cette histoire (et la façon dont elle est racontée) Le tableau que vous avez fait de la Grèce est magnifique, l'intrigue est plus que prenante, les personnages sont...parfaits (sans le gnangnantisme qui gâche tellement d'histoire) et maintenant pour expliquer pourquoi les religions monothéistes me dérange, je vous paraphraserais !

Merci pour les moments que vous m'avez fait passer.


Olivier Delorme : Dommage que vous n'ayez pas laissé votre adresse courriel, Virginie, j'aurais pu me laisser aller davantage en vous disant merci. Mais en le faisant publiquement, il va falloir que je sois plus sobre !

Comment vous dire tout l'immense plaisir que fait à un romancier une réaction de lecteur qu'il ne connaît pas, une réaction comme la vôtre ?

C'est un plaisir intense, que je n'ai pu résister à partager immédiatement avec mon éditeur et quelques amis. Il y a là une espèce de magie, dont on ne se lasse pas, de savoir qu'on a réussi à toucher, émouvoir, faire sourire, bouleverser.

Surtout lorsque l'on n'est pas un faiseur de livre ; quand, comme moi, on se lance à coeur perdu dans un nouveau roman parce qu'on en a éprouvé la nécessité intime, à la suite d'une rencontre, d'une émotion forte, de la découverte d'un nouveau moulin à vent à pourfendre.

Vous lire, c'est comme une "justification" pour le grand inquiet et le grand angoissé que je suis.

Pour un auteur qui a choisi de réorienter toute sa vie en fonction de cette passion d'écrire, de cet engagement à tenter de faire partager émotions et combats, le parcours n'est pas semé de roses. Parce que la sincérité ne paye guère dans le monde littéraire et critique tel qu'il est. Aussi les moments de découragement, de remise en cause ne sont-ils pas si rares. Et dans ces moments-là, c'est le souvenir de réactions comme la vôtre qui permet de chasser les doutes - de les anesthésier au moins - pour repartir de l'avant.

C'est à moi, donc, Virginie, de vous dire un grand merci !

Olivier


09/05/2008 18:41 - Lausanne, Suisse

6

Thierry (85.2.115.---) - Note : 10/10
Olivier Delorme, un auteur qui sans le savoir me botte gentiment les fesses, comme a pu le faire la grande Marguerite, et me pousse à continuer à apprendre, à développer mes connaissances, à mieux regarder, à remettre aussi en cause un certain nombre de choses, un humaniste, espèce en voie d'être décimée par notre société technocratique ayant érigé le profit en dieu vivant. 'Le Plongeon' m'a touché et m'a rappelé de beaux souvenirs de mes trop brefs séjours en Grèce, et j'ai terminé 'L'Or d'Alexandre' à regret, comme on quitterait un ami avec lequel on a passé de merveilleux moments enrichissants, mais plein de reconnaissance aussi pour tout ce qu'il nous a apporté.
Merci, Monsieur Delorme. Bon séjour à Nysiros et que les dieux vous gardent !
Thierry, le 'unlausannois' d'Amazon...


Olivier Delorme : Merci Thierry,

de tout cela... C'est toujours très émouvant, pour un écrivain, de découvrir qu'on a su toucher, émouvoir, provoquer quelque chose chez quelqu'un qu'on ne connaît pas.

Tout amicalement à Vous, et bel été à Vous également!

Olivier
(Vous n'avez pas laissé d'adresse courriel, je ne peux donc vous répondre qu'ici)


29/02/2008 17:16 - paris

5

laurent (82.123.248.---) - Note : 10/10
Mon cher olivier!quel plaisir de pouvoir tenir enfin 'l'or d'alexandre' entre mes mains!
J'étais, comme beaucoup de tes fans, impatient de te lire à nouveau!je pense que cette nuit je vais dévorer cette oeuvre qui ne peut être que la nouvelle d'une trés trés longue série!
Je ne l'ai pas encore ouvert...je sort juste de chez (Medhi) BLUEBOOK et attend d'être dans mon cocon pour découvrir ton oeuvre et aussi je l'avoue ta dédicace!!!
Je ne manquerai pas de te dire ce que j'en pense!!
Ton travail est super(je sais pas trés original comme réflexion ...!)et les édition H&O font un travail vraiement extra!
Alors à trés bientôt!!
Laurent (Versailles(blurp!!))

19/02/2008 16:23

4

Ann (83.199.217.---)
Bonjour Olivier, ici Ann, ex co-évangélisatrice affectée naguère (en vain me semble-t-il) à la 'dés-analphabétisation' picarde du Vimeu
Bienheureuse d'avoir de tes nouvelles et de découvrir ton site !
Pas le temps d'en dire plus aujourd'hui, je cours en quête de l'OR !


Olivier Delorme : Quel plaisir d'avoir de tes nouvelles ! Que deviens-tu ?

C'est bien, un nouveau livre... comme une bouteille à la mer ! Imagine que le "méchant" de L'Or, s'appelle... Feuquières ! Toi, au moins, je suis certain que tu comprendras ce clin d'oeil-là !

Je t'embrasse !

O

14/02/2008 23:47 - France, Nantes

3

Eric Berlocher (84.97.240.---) - Note : 09/10
Olivier, il est somme toute bien rare pour un lecteur de pouvoir s'adresser directement à l'auteur. Iosnesco, Yourcenar et Hesse ne m'ont toujours été accessibles (dans la mesure relative de l'accessibilité à leur oeuvre)qu'à sens unique. Sans déssacraliser l'oeuvre et la fonction tu as su répondre présent, à la sortie de la Quatrième. Merci

Te connaissant mieux maintenant, je peux affirmer avec force et vigueur que l'Humanité qui tant nous touche dans tes livres, tu la puises en toi. Merci

Ne sois pas trop surpris, si à peine l'encre de l'Or d'Alexandre sèche, nous sommes nombreux à te faire remarquer qu'il reste beaucoup de place dans nos bibliothèques.

Merci.
Eric


Olivier Delorme : Cher Eric,

Il n'est somme toute pas si fréquent qu'un écrivain lisant la lettre que lui a écrite un lecteur, sente les larmes lui monter aux yeux... par émotion d'avoir été si bien compris !

Et comme j'écris par nécessité d'essayer de transmettre, en y mettant tout mon coeur et tout mon esprit, il aurait fallu que ce coeur-là fût de pierre, et mon esprit bien peu curieux pour que je ne cherche pas à te connaître !

Que mes livres me permettent des rencontres comme la nôtre, comme celle de Michel Robert, de Pierre et Martial ( homo.libris.free.fr ), d'Alain à Lyon, de l'équipe des Niçois de Polychromes, de Laurent, d'Antoine... je l'accueille comme un bonheur supplémentaire parce que ton soutien, ta chaleur, votre soutien et votre chaleur à tous me sont précieux, ils m'aident dans les moments de doute ou de déception à continuer à me bagarrer avec les mots et contre les obstacles.

Tout ce que je me souhaite c'est de continuer à mériter des lecteurs comme vous ! Et puis égoïstement, ces rencontres-là me nourrissent, "m'inspirent" : sans celle de Michel Robert, je n'aurais jamais eu l'idée de créer le Philippe de L'Or ; sans la rencontre d'Éric Berlocher, je n'aurais jamais...

Merci à toi et merci à tous !
O

29/01/2008 22:55 - Châtillon

2

Thierry Sarazin (193.249.168.---) - Note : 08/10 http://inverses.fr
Cher Olivier,

Ma promenade sur ton site personnel m'a permis de prendre une bonne bouffée d'air pur: tes mots pour parler du plaisir, de l'amour entre hommes contre vents
et anathèmes, sont marqués du sceau de la sincérité,
de l'authenticité. C'est pourquoi ils m'ont touché, c'est pourquoi je les ai reçus comme le don d'une âme généreuse. Amoureux de la vie jusqu'à envisager de la quitter si elle devait perdre sa saveur, tu parles admirablement de ta profonde affection pour Frédéric,
dans le regard duquel j'ai pu lire une immense douceur.
Votre amitié témoigne de la puissance peu commune que
peuvent avoir les unions masculines. Un grand merci pour l'agréable soirée que Patrick et moi vous devons.
Transmets mes très chaleureuses pensées à Frédéric. Thierry.


Olivier Delorme : Merci de ta visite sur le site, Thierry, et de ce que tu en dis. Comme il m'a manqué quelques heures par jour, ces derniers temps, pour arriver tout juste à parer aux urgences (notamment les dédicaces de "L'Or d'Alexandre" à ces dames et messieurs de la presse), et que je vous savais - chanceux! - entre la Fondation Tsarouchis et Delphes... je n'ai pas répondu tout de suite. Je le fais donc ce soir, retour de Bruxelles, après ma première radio sur "L'Or" et ma première interview à paraître dans "Métro" Bruxelles en début de semaine prochaine.

Vive les Belges! Tout semble tellement plus simple dans ce pays pourtant complexe, tellement moins biaisé par les nomenklaturas, les réseaux et les magouilles! Et puis dès qu'on débarque à la gare du Midi les gens sont gentils, aimables... compétents!

Bref, pour te répondre : oui, je suis un passionné et je ne changerai plus, je crois. Heureusement. J'ai même l'impression que je le suis de plus en plus en vieillissant... J'essaye de ne jamais me prendre trop au sérieux, ni dans la vie ni dans mes livres, de tempérer la conviction par l'humour et l'ironie ; mais la conviction est là.

Quant à la mort. Il m'est arrivé à peu près ce qui est arrivé au juge Bergeret dans "La Quatrième Révélation" : j'étais triste, je regrettais de devoir partir, mais j'ai été persuadé trois jours durant de mourir dans les 48 heures. Ensuite, on vit plus intensément chaque bonheur. Mais on se dit aussi que si les bonheurs ne sont plus assez nombreux et forts pour justifier la persistance dans l'être, mieux vaut savoir partir à temps - et que cela n'est finalement pas si tragique. J'ai un respect inifini pour le suicide, celui de Zénon comme celui de Roger Stéphane, et je me souhaite leur courage!

Quant à Frédéric... C'est la chance majeure de ma vie. Ce type n'a cessé de croire en moi, de me soutenir, de me donner des idées, de me pousser en avant, de me forcer à faire les choix que je savais devoir faire sans oser sauter le pas : avec ses airs de fragilité, parfois farouches, parfois mutiques, c'est une grande et belle âme d'une volonté de fer et d'une générosité confondante.

C'était un plaisir de vous avoir tous les deux, de faire vraiment connaissance avec toi. On attend vos impressions hellènes! Et on conseille à tous les lecteurs de ce site d'acheter et de lire la toujours excellentissime revue "Inverses" dont Patrick et toi êtes l'âme.

Amicalement Olivier

07/01/2008 00:51

1

Olivier Lebleu (90.55.167.---) - Note : 08/10
Ca commence à ressembler à une carrière d'écrivain, non ? Ne manque plus que le réalisateur qui saura traduire en images la joyeuse créativité de tes mots ! Un Almodovar croisé avec Spielberg, ça le ferait ! Je te salue affecteusement.
Un autre Olivier


Olivier Delorme : Merci, Olivier, que les dieux de l'Olympe t'entendent!

A vrai dire, et ne craignant personne pour la modestie, je crois bien que "L'Or d'Alexandre", comme "La Quatrième Révélation" pourraient faire d'excellents films. Mille mercis, d'avance, aux internautes qui auraient des contacts dans le "milieu"!

Je recommande chaudement aux mêmes internautes, la lecture de "L'Etranger de la famille" et de "Passer la nuit", de l'autre Olivier... Lebleu, chez H&O, l'éditeur chéri que nous partageons, et puis, chez Arléa, sa délicieuse histoire de Zarafa ("Les Avatars de Zarafa : Première girafe de France - Chronique d'une
girafomania : 1826-1845").

Salut et fraternité!
Olivier, le pas bleu...


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